Ginette

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Je suis une épouse d’un mari attentionné, une mère de trois extraordinaires fils adultes et une belle-maman de leurs partenaires bienveillantes et une mamie comblée. Je suis une directrice des communications et vis maintenant à Saint-Simon après avoir vécu près de 20 ans à Ottawa ainsi que plusieurs années à Quispamsis et Moncton. Je suis maintenant une mentor avec le blog de la Sociétécanadienne du cancer Parlons cancer et une partenaire active duProgramme expérience patient avec le Réseau de santé Vitalité NB.

Le 24 janvier 2024, à l’âge de 53 ans, j’ai reçu le diagnostic d’un cancer du sein gauche (un carcinome canalaire invasif). Jusqu’à présent, j’ai subi une mastectomie partielle avec biopsie des ganglions sentinelles le 16 février pour découvrir, quelques semaines après l’opération, que le cancer était plus gros de ce qui avait été observé lors de l’échographie : au lieu d’une tumeur de 1,6 cm, trois foci ont été identifiés, le plus gros mesurant 3,7 cm. De plus, un curage ganglionnaire axillaire de niveau 1 a été réalisé. Les marges étaient alors positives avec des cellules cancéreuses et 4 ganglions lymphatiques sur 11 contenaient des macro-métastases, la plus grande mesurant 1,3 cm. Le 3 avril, j’ai subi une mastectomie totale pour enlever tout le sein. Cette intervention a été suivie d’un hématome qui a été drainé chirurgicalement après 3 semaines de saignement. La pathologie de la mastectomie totale a révélé un cancer multicentrique de 13 foci, de grade 3, le plus grand mesurant 4,3 cm. Aucune imagerie par résonance magnétique (IRM) n’a été réalisée avant ma première opération, ni avant la seconde. Un cancer de stade 3a qui a nécessité trois chirurgies (mastectomie partielle et totale et drainage d’un hématome), de la chimiothérapie à dose-densité (+ ligne CCIP), radiothérapie à haute dose, acide zolédronique (injection tous les 6 mois pour 3 ans), Letrozole (pilule pendant 5 ans), Abemaciclib (pilule pendant 2 ans) et une mastectomie totale du sein droit.

Un bout de temps passé, en septembre 2022, une mammographie s’est révélée anormale. Une échographie a été demandée et, en octobre, une lésion suspecte a conduit l’équipe médicale le jour même, à me diriger vers une mammographie 3D. Ils m’ont renvoyée chez moi en me disant que tout était beau. Pas
d’examens complémentaires, pas d’imagerie par résonance magnétique (IRM), pas de biopsie mais dans mon dossier, il est indiqué une densité mammaire de type D.

Après avoir découvert le site Web de Dense Breasts Canada, j’ai communiqué avec le groupe par courriel. Je souhaite sensibiliser toutes les personnes qui vivent avec des seins denses au Canada et au Nouveau-Brunswick, que nous pouvons faire mieux avec le dépistagesupplémentaire. Lorsque j’ai parlé pour la première fois avec Annie Slight, j’ai tout de suite su que j’avais trouvé un groupe de femmes engagées, déterminées à aider les provinces canadiennes à mieux soigner les patientes ayant des seins denses.

Ginette, merci beaucoup d'avoir partagé votre histoire, qui nous montre que même l'échographie et la mammographie 3D peuvent manquer des cancers dans les seins denses. Le manque d'accès à l'IRM est un échec pour les femmes canadiennes. L'IRM permet de détecter de 12 à 16 cancers supplémentaires pour mille femmes dont la mammographie n’a pas été un succès, alors que l'échographie n'en détecte que 2 ou 3 et la mammographie 3D que 1. Nous devons utiliser nos voix collectives pour garantir l'accès à la technologie qui peut aider à détecter le cancer à un stade précoce. Nous vous remercions pour votre travail de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de la cause.
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