Feather

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J’ai reçu deux diagnostics de cancer : le premier à 23 ans, et le deuxième, à 35 ans. J’ai subi une ablation radicale du sein gauche en raison d’un cancer de stade 3 très agressif. J’ai été en rémission pendant douze ans. Au moment du deuxième diagnostic, j’ai deux filles formidables. Je passais régulièrement des mammographies. Dans les rapports de ces dernières, les radiologistes ont indiqué ce qui suit : « tissu mammaire très dense » et « aucune anomalie observée ». Alors que mes filles ont deux et quatre ans, je ne me sens pas bien. Même si les résultats de la mammographie n’ont révélé aucune anomalie, j’étais certaine que quelque chose clochait; j’ai pris rendez-vous pour subir une mastectomie préventive. Le chirurgien a demandé une mammographie avant l’opération : les résultats ont confirmé la présence du cancer dans mes ganglions lymphatiques. De toute évidence, il se développait en douce depuis quelque temps. Heureusement, l’intervention chirurgicale, les six mois de traitements de chimiothérapie intensifs, les deux mois de radiothérapie (pendant lesquels j’ai reçu la dose maximale) et les douze mois de traitement au trastuzumab (Herceptin) ont eu les effets escomptés. Je ne peux pas reprendre le temps perdu avec mes enfants, mais aujourd’hui, j’ai 45 ans, je suis en vie et santé et je me sens plus forte que jamais

J’ai été abasourdie d’apprendre que la cause la plus probable du diagnostic tardif s’expliquerait par la présence de tissu mammaire « extrêmement dense ». Je n’étais pas au courant des risques entraînés par des seins extrêmement denses, et que, par conséquent, j’étais de quatre à six fois plus susceptible de développer un cancer du sein. Je n’en avais aucune idée. Malgré le fait que je donnais des ateliers en santé du sein, je ne connaissais pas les risques accrus de cancer liés à la densité mammaire. Toutes les femmes devraient le savoir.

Feather lives in British Columbia. She was diagnosed in 1995 at age 23 and in 2007 at age 35.