Krista

Krista Wetmore

Lorsque j'ai senti une masse dans mon sein un soir avant d'aller me coucher, cela m'a fait tomber à genoux. Mon mari m'avait encouragée à consulter notre médecin de famille cette semaine-là à cause de ma fatigue inhabituelle ; je n'avais pas reconnu les changements dans mon propre corps. Dès que j'ai senti la masse, j'ai su que c'était un cancer. Mon mari dormait déjà profondément, alors je me suis glissée à ses côtés et j'ai regardé le plafond toute la nuit en me demandant si j'allais bien aller. Quand il s'est réveillé à 5 heures du matin et a vu l'expression de peur et les larmes sur mon visage, il s’est levé en me demandant ce qui n'allait pas. À partir de ce moment, j’ai su que ma vie ne serait plus jamais la même.

 

Les semaines suivantes sont floues, étant donné une longue série de rendez-vous et tests médicaux. Ma peur était justifiée car les résultats de la biopsie ont confirmé ce que je savais déjà ; j'avais un cancer du sein de stade 3. Le premier oncologue que j'ai rencontré m'a tenu la main et expliqué que puisque que j'avais 46 ans, c'était normal à mon âge de développer un cancer du sein, car une Canadienne sur huit le développerait au cours de sa vie. On m'a également expliqué que bien qu'il n'y ait pas d'antécédents de cancer du sein dans ma famille, les chances de développer un cancer du sein commencent à augmenter pour les femmes dans la quarantaine et augmentent définitivement à mesure que nous approchons la cinquantaine. 

 

Pourquoi ai-je subi un dépistage des maladies cardiaques à l'âge de 40 ans, mais jamais passé de mammographie alors que j'en avais demandé une à mon médecin de famille ? Avec du recul je réalise que j'aurais dû insister davantage pour passer une mammographie. Je n'aurais pas dû accepter "tu n'en as pas besoin parce tu n’as pas d’antécédents familiaux et tu as moins de 50 ans". Bien que je ne puisse pas changer le passé pour moi, je peux encourager d'autres femmes à être proactives avec leur dépistage du cancer du sein. Alors que je réfléchis à mon parcours, je me considère chanceuse d'être à nouveau en bonne santé. 

 

Les mammographies sauvent des vies et valent la peine de se battre. Votre vie en vaut la peine!